À la suite du préavis de grève déposé le 5 novembre par l’intersyndicale de l’éducation — qui regroupe la Fédération Syndicale des Professionnels de l’Éducation (FSPE), le Syndicat National de l’Éducation (SNE) et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) — le gouvernement a une nouvelle fois invité les représentants syndicaux à la table des discussions pour tenter de désamorcer la menace d’une grève illimitée.
Joint par téléphone, le secrétaire exécutif du Syndicat National de l’Éducation (SNE), Michel Pépé Balamou, confirme l’ouverture des discussions le lundi 17 novembre 2025 au siège du ministère de la Fonction publique. “L’ouverture des négociations est prévue le lundi 17 novembre 2025 à 14 heures, au ministère de la fonction publique. La rencontre se tiendra sous l’égide du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), puisque c’est lui qui pilote l’inspection générale du travail et l’inspection générale de l’administration publique.”
Il précise que le lieu initialement envisagé n’a pas pu être retenu en raison de l’exiguïté des locaux. “Comme il n’y a pas assez de place dans les locaux du CNDS pouvant abriter la rencontre, c’est pourquoi ça a été délocalisé pour la fonction publique.”
Cette première séance de négociations apparaît déterminante quant à l’évolution du mouvement syndical. “À l’issue de cette rencontre, quand on verra l’évolution des choses, on pourra se déterminer par rapport à la date limite fixée.”
Pour l’heure, l’intersyndicale reste campée sur ses revendications, tandis que le gouvernement multiplie les démarches pour éviter une paralysie du système éducatif.