Le dossier de vente de l’avion Air-Guinée, transféré sur la table de la CRIEF, continue de susciter de polémique. L’affaire crée une divergence notoire entre Ousmane Kaba, président du PADES et Mamadou Sylla, président de l’UDG et PDG de Futurelec, qui s’attaquent ces derniers temps aux médias.
La semaine dernière, Dr Ousmane Kaba avait accusé le président de l’UDG de détenir l’argent de l’État guinéen dans l’achat de cet avion. Une sortie médiatique que l’ancien opérateur économique Sylla a démenti chez nos confrères de la radio Fim ce lundi 14 février 2022. Il a par endroits fait des révélations sur son désormais adversaire dans cette affaire.
Un rapport présenté par Ousmane Kaba indique que le président de l’UDG devait de l’argent à l’Etat guinéen dans l’achat d’Air-Guinée sans préciser le montant. Pour Mamadou Sylla ceci est une ‘’diffamation’’ avant de jurer que le rapport présenté est un ‘’journal’’: « Ousmane Kaba ne peut pas me dire ça. Ce qu’il a dit sur moi, je peux porter plainte contre lui. Il a dit que je dois de l’argent à l’État (…) Moi je suis un opérateur économique. S’il dit que ‘’je dois…’’, est-ce que ce n’est pas pour me diffamer ? On dirait qu’il n’est pas économiste. Son rapport est un journal. C’est politique», s’est défendu Mamadou Sylla.
A en croire le président de l’UDG, Ousmane Kaba est un habitué des faits de diffamations : « Ousmane Kaba a l’habitude de faire ça. En 2010, (lors des élections présidentielles, NdlR), nous candidats, ne savions pas qu’il était candidat à la présidentielle. Il a voulu nous éliminer, Cellou Dalein Diallo et moi pour qu’il se positionne. C’est la vérité…”, a révélé Mamadou Sylla.
“Pourquoi il y a onze ans, il n’a pas parlé de rapport sauf si la junte est au pouvoir. Et ils vont partir comme ils ne sont pas candidats. C’est qu’il a un agenda caché. C’est pour nous éliminer pour qu’il se positionne. Mais il se trompe. Parce que ça, ce n’est pas possible. Il veut essayer de nous salir. Moi il ne peut pas me salir. Le rapport qu’il a fait, il n’a pas assumé. Il a dit que ce n’est pas lui qui l’a fait. Il a dit cela devant le président Alpha Condé. Et le président a jeté le rapport sur sa figure devant l’ancien président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano», a-t-il soutenu.