Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry, a instruit les procureurs de la République d’engager des poursuites judiciaires contre certains actes, notamment les tueries de 2010 à 2020. La démarche s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la criminalité dans le pays.
Conformément au code pénal et code de procédure pénale, le parquet général dit avoir instruit aux procureurs de la République, en leurs qualités respectives, représentants le ministère public, d’engager sans délai, à faire engager les poursuites judiciaires ou de saisir la juridiction ou les juridictions compétentes autour des faits présumés commis pendant la période allant de 2010 à 2020, «par des personnes qui restent à identifier par la procédure d’appel à témoin ou d’audition des victimes directes ou indirectes, des réquisitions judiciaires auprès des établissements publics, aux faits de communication des rapports d’autopsie, balistiques ou tout autre renseignement sans aucune forme d’opposition de secret professionnel conformément aux règles de procédure dans la matière.»
Chemin faisant, l’empereur des poursuites a signalé un certain nombre de sanctions. En outre, les parquets concernés par cette communication doivent travailler à la manifestation de la vérité dans des dossiers qui sont entre autres :
-Aux atteintes volontaires et involontaire à la vie;
-Aux atteintes à la personne constituée par des disparitions forcées ;
-Aux atteintes volontaires à l’intégrité physique et psychique de la personne ;
-Aux atteintes involontaires à l’intégrité physique, des agressions sexuelles et attentats à la pudeur ;
-Aux atteintes aux libertés (vol aggravé, incendie volontaire, l’usage d’explosifs, pillage…;
-Aux atteintes à l’autorité de l’État(aux abus d’autorité commis contre les particuliers et aux abus dirigés contre l’administration et aux atteintes à l’action de la justice.
Le parquetier Alphonse Charles Wright, a souligné par la même occasion, l’ouverture prochaine des audiences criminelles dans ces affaires.