Lors de son dernier sommet tenu ce dimanche 9 janvier 2022, la CEDEAO a renforcé ses sanctions contre le Mali. Elle a exigé «La fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali». Elle a aussi décidé de la «suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO» et le pays dirigé par Assimi Goita. Le gouvernement guinéen n’a pas tardé à rejeter cette volonté de l’institution sous-régionale.
Une décision à laquelle Conakry s’est désolidarisé en indiquant le même jour, que ses frontières terrestres, aériennes et maritimes de la Guinée «restent toujours ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste.»
Les autorités viennent de réitérer leur soutien à la République du Mali. Selon le compte rendu du conseil des ministres tenu ce jeudi 13 janvier 2022, le président de la transition, Colonel Mamadi DOUMBOUYA, a martelé que la décision du maintien de l’ouverture des frontières avec la République du Mali, reste maintenue et devrait permettre «de renforcer les liens séculaires d’amitié entre la République sœur du Mali et la Guinée.»
Dans le même sillage, le tombeur d’Alpha CONDÉ a aussi souligné qu’au vue de l’évolution de la situation, «des mesures sont à l’étude pour faciliter la mobilité des personnes et de leurs biens en sécurité.»