Le président du PEDN a salué les démarches de Bernard Goumou, visant à rencontrer les différentes coalitions politiques, pour leur adhésion au cadre de dialogue. Cependant, Lansana Kouyaté a regretté les fermetés que fait montre le quatuor, qui expose assez d’exigences avant d’accepter la main tendue du CNRD et son gouvernement.
«Au nom de la Convergence centriste pour l’espoir, nous avons ardemment demandé que le premier ministre fasse tout pour que le quatuor soit ici. Donc, les choses suivent leurs cours. Nous n’avons pas à penser autrement. Ce que le premier ministre est en train de faire, c’est son devoir», a laissé entendre Lansana Kouyaté, au cours de l’assemblée générale de son parti, hier samedi.
Pour son adhésion au cadre de dialogue, le quatuor a exigé que les acteurs politiques incarcérés soient libérés, et qu’une rassurance soit donnée à leurs collègues exilés, pour qu’ils retournent au pays.
Lansana Kouyaté n’a pas souhaité commenter les cris de cœurs de ses pairs réunis au sein de cette coalition, mais il a toutefois affirmé ceci : «Au nom de mon parti et du CCE, nous avons émis ce que nous pensons. C’est-à-dire, une transition apaisée…Pas de troc entre la justice, parce que si on veut qu’elle soit indépendante soyons sûrs qu’elle l’est. Il faut accepter de donner à la justice son droit. Un pays où il n y a pas de justice, c’est qu’il n y a pas de liberté. C’est aussi simple que ça. S’ils (membres du quatuor, Ndlr), veulent faire du désordre à la justice, ils ont tort, parce que le désordre entraîne l’injustice.»