Des élèves de Conakry et un autre groupe venu de Dubreka ont présenté, ce 12 novembre 2022, des scènes théâtrales axées sur la salubrité dans les établissements scolaires. Cet événement, organisé par l’Organisation guinéenne pour la culture et la francophonie (OGCF), s’est tenu au groupe scolaire Jean Mermoz sis à Yimbaya dans la commune de Matoto.
« Nous sommes en train de célébrer un événement tripartite organisé par l’Organisation guinéenne pour la culture et la francophonie (OGCF), la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) et l’organisation internationale de la francophonie (OIF) dont le thème est intitulé « collecte et gestion des ordures scolaires ». L’OGCF, notre devise c’est langue, culture et équité. Nous œuvrons pour l’ensemble des francophones d’ici et d’ailleurs. Francophone est une question des cultures. Il est vrai que la francophonie est géographique, mais à l’intérieur, il y a des composantes culturelles diverses qui nous amènent à consolider ou à promouvoir l’unité dans la diversité. C’est à ce juste titre que depuis sa création, l’OGCF s’est lancée dans un enseignement par le théâtre. Lors de la première année, avec le Festival de théâtre international, nous sommes parvenus à toucher plus de 500 élèves pour leur montrer qu’on peut apprendre en dehors de la salle de classe, mais aussi le français en dehors de la grammaire, de la conjugaison, de l’orthographe pour, cette fois-ci, améliorer une diction chez l’enfant », a fait savoir Mamadou Aguibou Sow, avant d’expliquer pourquoi le thème sur l’assainissement : « Aujourd’hui, nous nous plaignons des ordures un peu partout dans la ville de Conakry. Comme le disait un auteur brésilien, ‘‘lorsqu’il n’y a pas de lumière dans une ville, c’est qu’il n’y a pas de lumière dans les têtes’’. Donc, on s’est dit qu’avant de parler de l’assainissement de Conakry, il faut ramener cet élément dans les établissements scolaires. C’est pourquoi on a été intéressés avec nos partenaires, la FIPF et l’OIF, de lancer cette compétition sur la gestion et la collecte des ordures en milieu scolaire. Pour nous, si les écoles sont assainies, les villes le seront également. Parce que nous sommes ceux-là qui nous retrouvons en dehors des écoles et qui salissons la ville. Il nous revient donc de travailler au sein des écoles pour avoir une ville propre. »
Le Centre islamique de Tombo est l’équipe qui a remporté la première place de ce concours théâtral. Rim Dridi, élève en 10e année est membre de cette équipe. Elle se dit très heureuse d’avoir gagné : « Je suis très contente de cette victoire remportée par mon école. Je remercie ceux qui ont participé à la réalisation de ce théâtre qui nous ont beaucoup. »
Chacun de trois groupes a empoché un chèque de 1 500 000 GNF en guise de récompense. Selon Aguibou Sow, chaque groupe a pris de l’autre, ce qui fait qu’il n’y a pas de perdant, mais qu’il fallait classer les compétiteurs.