Malgré la création d’un cadre du dialogue et la désignation des trois facilitatrices, les activités ont du mal à démarrer dans le cadre du dialogue inter-guinéen.
Désormais, plusieurs acteurs politiques croient savoir que le manque de confiance entre les différents acteurs est l’une des raisons qui justifie ce retard.
C’est l’avis du président du parti Union pour le Progrès de la Guinée (UPG). Dans un langage franc, Jacques Gbonimy suggère au CNRD et au gouvernement de poser des actes qui rassurent les parties prenantes.
“Le choix des facilitatrices a été fait par le Premier ministre dans un cadre précis que moi j’approuve. Le dialogue à été émaillé trop de problème surtout le choix d’un médiateur étranger et l’intervention même de la communauté internationale pour que la confiance puisse se renaître. Parce que le problème guinéen c’est le manque de confiance entre les différents acteurs. Le CNRD et les acteurs politiques qui ne s’entendent sur le minimum et ça c’est grave. Je pense que c’est au CNRD de rassurer tout le monde pour avoir un dialogue inclusif”, déclare le leader politique.
Des responsables des Coalitions politiques réunis au sein du quatuor rejettent l’arrêté du PM nommant les facilitatrices et déclinent en même temps toute rencontre avec l’équipe de Dr. Makalé Traoré.
Le président du parti UPG invite ses camarades leaders politiques à donner la chance au dialogue.
“Que ça soit en temps de paix ou en temps de guerre, il faut toujours donner la chance au dialogue”, a plaidé l’ancien commissaire à la CENI.