En prélude aux examens nationaux, session 2025, prévus en juin prochain, les responsables des établissements scolaires des différentes communes de Conakry s’activent pour boucler les programmes d’enseignement, conformément aux recommandations des autorités communales de l’éducation.
Au lycée Léopold Sédar Senghor, situé dans la commune de Matoto, un léger retard est constaté dans l’exécution des programmes. « Nous sommes à 83,25 % d’avancement global. Récemment, nous avons transmis l’état d’avancement à la DCE et à l’IRE. Il a été noté que, même si nous sommes globalement en avance, certaines matières accusent un peu de retard », a expliqué le proviseur, Sékouba Oularé.
En réponse aux consignes de la Direction communale de l’éducation (DCE), les responsables du lycée ont lancé des cours de rattrapage pour les classes d’examen. « Chaque jour, du lundi au samedi, de 8 h à 17 h, un enseignant est programmé pour dispenser des cours de rattrapage depuis le début des congés. Parmi les matières concernées figurent la physique, le français et la chimie », précise le proviseur.
Cette année, l’établissement compte 358 candidats répartis comme suit : 200 en Sciences sociales, 100 en Sciences mathématiques et 58 en Sciences expérimentales. « Il y a quelques difficultés mineures, notamment la mobilisation des enseignants. Mais il suffit d’une bonne sensibilisation, car chacun est conscient de la mission qui lui est confiée en tant qu’enseignant », a-t-il souligné.
De son côté, Mamadi Sayon Kaba, professeur de mathématiques au sein de l’établissement, se dit pleinement engagé auprès des candidats. « Je suis disponible à tout moment. Nous avons l’obligation de les accompagner. Lorsque je les programme le matin, il nous arrive de travailler jusqu’à 16 ou 17 heures. »
Les élèves, eux aussi, affichent leur détermination. « En plus des cours de rattrapage et de révision à l’école, nous organisons chaque jour des groupes de révision entre amis. On ne dort presque pas, car nous avons un objectif à atteindre. Sincèrement, je me sens prêt à affronter le bac », confie Ibrahima Kourouma, candidat en série mathématiques.
