La question de la durée de la transition reste et demeure une préoccupation pour l’opinion publique. Pour le Coordinateur national du Conseil régional de la société civile, le défi qui attend les autorités de la transition c’est l’établissement de la durée de la transition.
«Nous nous pensons que c’est pas possible d’évoluer sans un chronogramme. Pour nous aujourd’hui, le pari à gagner dans le cadre de cette transition, c’est d’abord établir la durée de la transition», a-t-il indiqué.
D’ailleurs cet activiste de la société civile considère ce manque de chronogramme comme un danger pour la transition et pour la vie de la population.
«Aujourd’hui il y a une minorité dont le revenu est évalué au niveau de l’administration, les actions sont ailleurs. Mais lorsque les investisseurs, les partenaires, la population personne ne sait où nous allons encore une fois, le danger est là», alerte Abdoul Sacko.
A l’en croire, depuis 4 mois lui et son équipe ont travaillé sur des propositions par rapport au contenu à donner à la transition. L’activiste dit être convaincu que si leurs propositions avaient été prises en compte, la transition n’en serait pas à son état actuel.
«Nous sommes surpris aujourd’hui que toutes les propositions ne sont pas prises en compte. Nous nous évitons comme si nous avons quelque chose à se cacher les uns des autres», regrette t-il.
Abdoul Sacko dit craindre beaucoup “les effets qui pourraient être dangereux en terme des valeurs sociales dans le pays”, conclut-il.