Les travaux de reprofilage et de bitumage de la route nationale Kankan-Kissidougou lancés en 2013 et confiés à l’entreprise Burkinabé EBOMAF, a provoqué la déplacement des plusieurs familles dans le district de Makono, situé à 15 kilomètres de Kankan. Jusqu’à nos jours, ces citoyens peinent à être recasés.
Les travaux de cette voie ont été lancés par le gouvernement d’Alpha Condé. Néanmoins, la fin du contrat avec la société chargée d’exécution des travaux, n’a pas connu de finalité, a-t-on remarqué. Conséquence, ce sont les zones riveraines qui sont fortement impactée.
A Makono par exemple, les habitations sont couvertes de poussières, et d’autres part, ces nombreuses familles disent se retrouver sans toit. Ces derniers demandent d’ailleurs à ce qu’ils soient dédommagés.
«J’ai été victime de déguerpissement pour la construction de la route Kankan-Kissidougou. A l’époque, j’avais une maison auprès de la route, mais elle a été complètement démolie. Une équipe était venue de Kankan pour le recensement, mais depuis lors jusqu’à présent on n’a rien reçu. C’est le bon moment que le président de la transition puisse nous regarder», a exprimé Mamadou Condé, citoyen du district de Makono.
«Nous souffrons énormément ici», a ajouté le président du district de Makono. «Il y a la poussière qui rend tout le monde malade ici à Makono. Plusieurs maisons et cases ont été démolies mais jusqu’à présent, rien n’est fait. Et pourtant, ce district a été un fief du Rpg. C’est le bon moment pour les autorités actuelles de nous regarder, face à nos calvaires. Je suis très déçu de ce qui s’est passé ici. Certains citoyens ont perdu leurs maisons à l’époque, ils n’ont plus rien (…)»
En plus des maux dont souffrent les citoyens du district de Makono relevant de la sous-préfecture de Koumban, la localité fait face aussi à l’éternel problème d’infrastructure sociale de bases. Là, un manque d’école et de poste de santé est également évoqué.
Facely Sanoh, correspondant de Guinée360.com