Plusieurs voiries urbaines de Conakry sont dans un état de dégradation très poussées. Une situation qui inquiète bon nombre de citoyens. Ce mercredi, le ministre des Infrastructures et des transports a affirmé que 225 km desdites voiries dans le grand Conakry vont été rénovées.
Yaya Sow assure que sur l’ensemble des réseaux routiers, 70% étaient dégradées : «Donc c’est une situation que nous avons trouvée, un héritage. Mais depuis là nous avons pris des mesures de cadrage, des programmations pour faire en sorte que cette situation soit corrigée. Nous ne pouvons pas tout corriger, parce que cela demande beaucoup de moyens, de ressources financières et à cet égard nous sommes en train de mobiliser les ressources afin de mieux organiser le travail sur le terrain, et de prioriser surtout les projets selon leurs degrés des maturité. Je pense que nous sommes dans la bonne voie. Et on attendait la fin de la saison pluvieuse pour reprendre les choses en main et faire en sorte qu’il soit exécutées dans les meilleurs délais», a-t-il expliqué.
Le ministre des infrastructures et des transports a par ailleurs énuméré les zones concernées dans la rénovation des voiries urbaines à Conakry : «Nous avons les travaux prioritaires d’aménagement et de bitume de 225 km de voiries dans la ville de Conakry, en béton armé et en bitume. Dans les deux semaines qui suivent, les travaux vont redémarrer. Vous avez 5 km de chaussée en béton armé dans la commune de Matoto ; 5 km de bétonnage dans la commune de Matam ; 20 km de bitume dans la commune de Matoto ; 10 km de béton armé dans la commune de Ratoma et Dixinn ; 10 km de béton armé dans la commune de Matoto ; 11 km de bitume dans la commune de Dubréka et 36 km de voiries dans la commune de Ratoma. Il y aura également des bitumes dans la commune de Ratoma et de Kaloum. Ça sera dans le grand Conakry en un mot. Et les travaux vont finir en fin décembre 2022.»
Le budget global tourne autour de 3 milliards de dollars, a rappelé monsieur Sow, «et le budget du ministère tourne autour de 300 millions de dollars, et les routes font partie. Ce sont des problèmes structurels qu’on a trouvés qui datent depuis 50 ans. La Guinée à l’un des taux de financement fiscal les plus bas qui tourne autour de 14%. Cela veut dire qu’on ne mobilise pas suffisamment de ressources», a-t-il conclu.