Lors de son 63ème sommet tenu à Bissau, la CEDEAO a demandé la « transparence et l’inclusivité », dans la conduite de la transition en Guinée et ailleurs. Ce mercredi 12 juillet 2023, en marge de la 2e session du “comité de pilotage du suivi-évaluation de la mise en œuvre du chronogramme de la transition”, Ousmane Gaoul Diallo, porte-parole du gouvernement guinéen, a réagi sur ce sujet.
Dans ladite réaction, le gouvernement Goumou via son porte-parole Ousmane Ousmane Gaoual Diallo, a d’abord fait savoir que l’organisation sous régionale qui apporte son assistance à la Guinée est dans son rôle. Néanmoins,il précise que le Gouvernement fait l’effort d’agir dans la transparence en toute responsabilité.
« Lorsque vous assistez un pays, vous apportez toujours votre part d’exigence. Ce qui est tout à fait normal. Mais dans les rapports de collaboration que nous avons aujourd’hui, il ne faut pas prendre cela comme quelque chose d’abusé. Nous faisons des opérations et nous sommes à la deuxième session du comité de suivi-évaluation du chronogramme. C’est important qu’on partage les points d’évolution avec nos partenaires techniques et financiers avec les pays membres de la Cédéao et toutes les organisations qui viennent en appui à la Guinée pour faire en sorte que la transition se déroule dans le meilleur délai. Donc, nous leur expliquons d’où nous venons, d’où on est et vers où nous allons », a-t-il-déclaré.
Les dirigeants de la Cedeao ont dénoncé aussi le manque de coopération des autorités de la transition avec le médiateur Yayi Boni désigné pour suivre l’évolution du processus devant conduire au retour des civils au Pouvoir. Ils ont demandé “aux autorités de transitions à ne pas faire obstruction au travail des médiateurs” et insisté sur le respect du calendrier des 24 mois, faute de quoi, des sanctions sévères pourraient tomber. Sur ces préoccupations, Ousmane Gaoual précise que les autorités guinéennes sont déjà en avance dans l’exécution du chronogramme.
« Il y a une satisfaction exprimée par les participants par rapport au résultat que nous avons présenté dans la transparence et qui montre que nous sommes en avance sur le calendrier. Parce que des actions prévues pour le mois de septembre sont déjà réalisées. Pour nous, c’est un rappel de notre responsabilité, ce n’est pas une exigence nouvelle de dire que les choses doivent se faire dans la transparence. Ce que nous faisons actuellement, ce n’est pas comme ça que ça marchait avant. Que ce soit le processus devant conduire au retour des civils au pouvoir ou encore sur le plan économique. Le Gouvernement fait l’effort d’agir dans la transparence. Nous ne prenons pas les déclarations de la Cedeao comme une attaque contre la Guinée ou comme un motif d’aller encore plus vite. Pour nous, c’est de faire notre responsabilité ».