Dans un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 11 mars, Sekouba Traoré, porte-parole de la MAOG à Kankan, a exprimé la nécessité d’une intervention urgente du gouvernement de transition pour faire baisser le prix du sac de riz, aliment de base en Guinée, vendu actuellement entre 340 mille et 370 mille FG.
La demande pressante de la Maison des Associations et ONG de Guinée antenne de Kankan, pour une réduction significative du prix du sac de riz à 220 mille FG, résonne comme un appel à l’action pour soulager la pression économique sur les ménages guinéens.
Soulignant les efforts louables de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, Sékou Traoré a insisté sur le fait que le prix du sac de riz n’a pas connu de diminution, malgré les initiatives prises pour atténuer les difficultés économiques, notamment en cette période de Ramadan.
“Je tiens d’abord à remercier les autorités de la transition et la Chambre Nationale du Commerce pour leurs efforts visant à réduire les prix des denrées alimentaires, surtout en cette période de Ramadan. Cependant, nous déplorons le manque de réduction significative des prix, en particulier pour le riz, l’aliment de base en Guinée. Si aucune action n’est entreprise à ce niveau, cela signifie que les efforts déployés jusqu’à présent sont insuffisants. Nous appelons donc le gouvernement à revoir son mécanisme de réduction des prix”, a exhorté Sekouba Traoré.
La conjoncture économique difficile en Guinée, exacerbée par le mois de pénitence du Ramadan, rend cette demande d’autant plus urgente. La MAOG appelle donc à une réduction immédiate du prix du riz à 220 mille FG sur l’ensemble du territoire national, afin d’alléger le fardeau financier des ménages guinéens et de garantir un accès équitable à cette denrée de première nécessité.
Cette initiative de la MAOG met en lumière les défis économiques auxquels est confrontée la population guinéenne et souligne l’importance d’une action rapide et concertée des autorités pour répondre aux besoins alimentaires de la population.
Par Mamoudou Aimé Césaire Condé
