Je ne voudrais pas du tout paraître suspicieux, mais depuis hier soir, j’avoue que j’ai un peu( beaucoup) de mal à me féliciter de la nomination du juriste publiciste Mohamed Camara, comme Chef de Cabinet du Ministre des Affaires étrangères.
Pourtant Dieu sait que reconnais en l’homme une grande compétence, autant d’objectivité et une intégrité qui n’est plus à démontrer. ( Je parle en connaissance de cause, Il m’a enseigné à l’université).
Au fil des années il s’est imposé comme LE consultant juridique le plus réputé et le plus objectif de la scène médiatique GUINÉENNE. Et par la clarté de ses interventions, comme étant le plus accessible par le grand public ( le public non initié à la matière juridique).
Mohamed Camara, c’est aussi celui qui a fait ” Repreter serment” au chef de l’Etat pour une erreur dans l’énonciation de la formule consacrée.
EN UN MOT , C’EST LA VOIX DU DROIT EN GUINÉE , notamment le droit constitutionnel.
Justement, du droit constitutionnel, il en est question plus que jamais dans notre pays. Nous sommes même à un tournant décisif de son avenir constitutionnel.
Dès lors, comment comprendre l’opportunité de cette nomination ?
Pourtant, les qualités et mérites de l’homme ne souffrent d’aucune contestation possible, il est tout ce dont l’administration Guinéenne a besoin. Competent, relativement jeune, il enseigne…
Mais malgré tout une GROSSE interrogation demeure quant à L’OPPORTUNITÉ de cette nomination. Un peu d’ailleurs comme le débat sur la réforme constitutionnelle, elle-même, c’est ni une question de légalité, ni une question de légitimité, mais bien une question d’opportunité et des intentions qui pourraient se cacher derrière ce décret du chef de l’état.
POURQUOI MAINTENANT ?
Faut-il y voir une volonté de faire rentrer dans le rang celui qui pourrait par ses prises de position être un redoutable adversaire du projet annoncé ?
Tout ça donne à réfléchir…. Mais allons seulement !
#Amoulanfé ??