La réunion des décideurs, représentants des académies nationales des sciences existantes, scientifiques et chercheurs, se tient à Conakry les 9 et 10 septembre 2019. Les participants devront partager leurs expériences et identifier des perspectives pour le renforcement des académies nationales des sciences dans les pays moins avancés (PMA).
Cette consultation sous-régionale a été organisée par la Banque de Technologies des Nations unies en partenariat avec la Commission de économique des Nations unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, le réseau des académies africaines des sciences, avec l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Dans son intervention, le Coordinateur résident du Système des Nations unies, Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, a rappelé l’importance des technologies dans le développement des pays : « Il n’est plus à prouver aujourd’hui que les technologies de l’information et de la communication sont un facteur de transformation important en matière de développement économique et social. Le potentiel est immense pour faire opérer un bond technologique, promouvoir un développement plus inclusif et intégrer le contexte socioéconomique de nos pays. »
En marge de cette rencontre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, a annoncé l’ouverture prochaine de l’académie nationale guinéenne des sciences : « Nous aurons enfin, pour très bientôt, notre académie des sciences de Guinée. Je vous rappelle que ce dossier est passé en Conseil interministériel et il a été approuvé. Il devait aller en Conseil des ministres pour approbation, mais nous avons jugé nécessaire d’attendre que ce forum ait lieu, pour que la Guinée puisse bénéficier des expériences des autres académies avant que je ne puisse faire avancer le dossier. Le décret est prêt pour être signé, mais il y avait des discussions entre décret et loi et je pense qu’à l’issue de ce forum, nous aurons une meilleure indication, à quel type d’argument juridique nous devons utiliser pour la création de l’académie des sciences de Guinée ».
Huit pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, la RD Congo et la République centrafricaine prennent part à la rencontre de Conakry.