Le 33éme sommet de l’Union Africaine s’est ouvert ce dimanche 09 février 2020 à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie. Dans son discours d’ouverture, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat a relevé les nombreux défis qui attendent le continent en 2020, notamment la question liée aux élections dans 31 pays africains.
Au nom de l’institution régionale, l’ancien Premier ministre Tchadien a fait savoir la position de l’Union Africaine face aux velléités de certains chefs d’États du continent, qui optent pour des changements constitutionnels, en vue de s’éterniser au pouvoir.
“Sur le plan politique, 2019 a été témoin de profondes transformations en matière institutionnelle. En 2019 et 2020, 40 élections pluralistes auront été organisées ou s’organiseront dans 31 pays du Continent.
L’organisation des élections apaisées est un levier décisif dans nos stratégies pour une évolution sereine du Continent, d’où l’extrême importance de les conduire dans les délais et le respect des constitutions, loin de toute volonté de manipulation et de détournement de la volonté populaire. Il est grand temps qu’ici encore l’Afrique atteste d’une authentique modernité institutionnelle“. A-t-il fait savoir.
Le 33éme sommet ordinaire de l’UA, a connu la participation du Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guteress.
Par ailleurs, Dans une déclaration rendue publique le 7 février 2019, le Secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo, a vivement exprimé les préoccupations des Etats-Unis d’Amérique sur la détermination du pouvoir de Conakry à organiser des élections législatives et un référendum constitutionnel à la date du 1er mars 2020.