Le porte-parole du gouvernement guinéen semble n’est pas profondément préoccupé par la non-reconnaissance de Cellou Dalein Diallo de la victoire du candidat sortant Alpha Condé.
Dans son arrêt rendu samedi dernier, la Cour constitutionnelle a déclaré le chef de l’État vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,50% des suffrages.
Des résultats, que le président de l’UFDG rejette catégoriquement et dit ne pas reconnaître.
Aboubacar Sylla, se dit surpris par cette attitude de Cellou Dalein Diallo, qu’il qualifie d’ailleurs de prétention.
« Quand le président Alpha Condé a dit que la pagaille est terminée, c’est pour répondre à ces genres de prétentions », réagit le ministre lors de son passage ce lundi 9 novembre dans l’émission «On refait le monde» sur Djoma.
Aboubacar Sylla rappelle à son ancien collaborateur de l’opposition, que la Cour constitutionnelle constitue un dernier recours en matière électorale en Guinée et sa décision à cet effet est sans appel.
« A partir du moment où la CENI a rendu son verdict, les recours ont été portés devant la Cour constitutionnelle qui a également rendue son arrêt en publiant les résultats définitifs, personne n’a plus le droit de s’opposer aux décisions qui sont prises par ces institutions », ajoute-t-il
Sur les recours de l’UFDG rejetés par la cour constitutionnelle, le porte-parole du gouvernement invite le candidat malheureux à se contenter du jugement rendu par la seule institution compétente.
« Mais si chacun doit émettre son propre jugement sur ses problèmes personnels, si chaque fois qu’une institution rend son verdict, les personnes qui ne sont pas contentes disent qu’elles ne sont pas d’accord, on sera dans la jungle », estime le le président de l’UFC.
A partir du moment que les élections sont achevées, tous les recours sont épuisés et que les décisions définitives sont prises, tout le monde doit se conformer à ces décisions, insiste le ministre des transports.
« Mais celui qui ne le fait pas va s’exposer à la rigueur de la loi», prévient-il
Parce qu’ en ce moment, explique ce responsable de la mouvance présidentielle « On appelle ça une rébellion du point de vue juridique», déclare t-il.
Par ailleurs, Aboubacar Sylla dit qu’il s’inscrit en faux contre les propos selon lesquels, les institutions républicaines sont inféodées de l’exécutif.