À trois mois du scrutin présidentiel prévu le 28 décembre, la Commission électorale a annoncé ce jeudi 09 octobre 2025 la mise en place de deux commissions clés pour l’organisation de l’élection.
Lors d’un point de presse, la Directrice générale des Élections, Djenab Touré, a présenté la Commission de réception et de validation des parrainages et la Commission financière, chargée de fixer le montant de la caution et de plafonner les dépenses de campagne. Ces deux structures, renouvelées à chaque élection conformément au Code électoral, sont ad hoc et ouvertes uniquement aux partis ou candidats souhaitant y désigner un mandataire.
À ce jour, 50 partis politiques ont déposé une déclaration sur l’honneur confirmant leur intention de présenter un candidat et ont désigné leurs mandataires. Parmi eux : PPGR, RGA, Guinée Moderne, PJDG, BAG, APR, PRT, PSP, FIDEL, UFNG, BL, RDN, RRD, AGN, PGD, RGUD, DLR, FRONDEG, LANG, PGDC, MSP, ULD, ADC-BOC, FND, UDIR, UFC, PACT, UDRG, ADI, PGP, UDDG, ND, PUSG, ADN, PGSD, PRND, UNG, MND, RDIG, LP, UFD, CADRE, PCDIC, RPR, UPIG, PPGA, AFC, PDND, ADPG et PRGP.
Du côté des candidats indépendants, 16 déclarations sur l’honneur ont été enregistrées, incluant Soriba Bangoura, Dr Ben Yousouf Keïta, Robert Théa, Dr Sidibé Mauro, Aboubacar Aïssata Diallo, Ibrahima Sory Touré, Thierno Souleymane Baldé, Mamadou Aliou Thiam, Abdoulaye Diallo, Amadou Thierno Diallo, Boun Oumar Sow, Étienne Soropogui, Alpha Condé 2 (différent d’Alpha Condé, ancien président de la République), Seydou Mbaye, Mamadou Dian Barry et Moussa Baldé.
La Directrice générale a précisé que ces commissions clarifieront le mandat et la nature de chaque structure, ainsi que les modalités de collecte des parrainages, de dépôt et de clôture des candidatures. Elle a également rappelé que, conformément à la Constitution, les candidatures indépendantes sont désormais admises à tous les niveaux de scrutin — présidentielle, législatives, régionales et communales — une première pour la République de Guinée.
Ces annonces marquent une étape cruciale dans le processus électoral, alors que le pays se prépare pour une présidentielle sous haute surveillance démocratique.