Après la publication de la date pour la rentrée scolaire 2021-2022, les élèves s’activent pour la reprise effective des cours. Des parents dont les progénitures fréquentent des établissements privés, s’alarment déjà, pour la mensualité du mois en cours. Ils demandent aux nouvelles autorités de revoir le fonctionnement des écoles privées dans le pays.

Parmi les pères de famille rencontrés ce vendredi dans la capitale Conakry, figure Soriba BANGOURA. Il dénonce une «injustice» de la part des fondateurs d’écoles privées: «Ce serait injuste de la part des fondateurs d’écoles privées de nous faire payer ce mois d’octobre. S’il nous oblige à payer ce mois, ils doivent forcément aussi payer les enseignants pour ce mois. Je demande aux autorités de fournir assez d’efforts pour la diminution des frais de scolarité dans ces établissements privés. Faire en sorte que les prix soient les mêmes dans les toutes écoles privées du pays. »

Comme son prédécesseur, Mamadou Founé BALDÉ, un auteur parent d’élève résident dans la haute banlieue de Conakry, déplore le comportement de certains responsables d’écoles. Il lance aussi un message aux nouvelles autorités du pays.

«Payer le mois d’octobre alors que mes enfants n’ont pas étudié le mois dans son entièreté, ce sera indépendamment de ma volonté. Les écoles privées sont habituées à ce genre de comportement. Les années antérieures, surtout celle dernière, j’ai payé les neuf mois de scolarité pour mes cinq enfants, alors qu’ils n’ont pas étudié durant neuf mois. Nous demandons aux nouvelles autorités de multiplier les écoles publiques à travers le pays, surtout dans les banlieues de Conakry et dans les villages reculés».

Avant la publication officielle de la date pour la rentrée scolaire 2021-2022, certaines écoles privées du pays avaient déjà ouvert leurs portes.

Mamadou Saïdou DIALLO