Venu défendre sa position devant l’opinion publique, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, version Kadiatou Bah, vient de rejeter la désaffiliation du SLECG d’Aboubacar Soumah à l’USTG, ce jeudi 09 Août 2018.
Devant plusieurs journalistes à la maison de la presse de Coléah, la secrétaire générale du SLECG a aussi reconnu, sa présence dans les locaux de l’organisation ainsi que de certains de ses membres, lors de la vendalisation du siège, dans la matinée de ce mercredi 08 Août 2018.
“Nous sommes surpris qu’un groupuscule de personnes se réclamant d’un certain SLECG inconnu, se tardent de se désaffilier de l’Union Sydicale des Travailleurs de Guinée USTG. Notre SLECG ne va jamais se désaffilier de l’USTG, car nous l’avons enfanté, nous considérons dès cet instant que cette décision devra permettre aux intéressés de déguerpir très rapidement des lieux, le SLECG reste et demeure une structure affiliée à l’USTG” a déclaré Kadiatou Bah, secrétaire générale du SLECG.
Accusés de vandalisme par le syndicat des enseignants d’Aboubacar Soumah, ces derniers auraient déjà porté plainte contre certains membres de cet autre bureau exécutif du SLECG. Un jeu de pinpong s’annonce entre les camps. En réponse aux accusations du camp d’Aboubacar Soumah, Mme Kadiatou Bah a quant à elle dénoncé l’occupation illégale du siège par la formation d’Aboubacar Soumah.
Une occupation qu’elle et son bureau comptait mettre fin dans la matinée de ce mercredi 08 août, par leur occupation des lieux. Après leur première plainte contre Aboubacar Soumah, en janvier dernier pour faux et usage de faux, l’organisation de Mme Kadiatou Bah compte aussi porter plainte contre lui, pour occupation illégale des locaux du Syndicat.
Faisant de la récupération des locaux du SLECG comme cheval de bataille, le secrétaire général adjoint du SLECG version Kadiatou Bah, Oumane Tounou Balde a estimé qu’ils ont ” le devoir et le pouvoir ” de montrer qu’ils ne sont pas encore “mort“.