Ce vendredi 8 février 2019 a pris fin la formation de 31 officiers et sous-officiers issus de la gendarmerie, de la douane et de la police. L’objectif était d’outiller les participants des techniques de contrôle de migration irrégulière.
Financée par l’Union européenne, cette formation a été exécutée par l’Espagne à travers sa Guardia Civil. Le général Ibrahima Baldé, directeur de la justice militaire et patron de la gendarmerie nationale, a fait savoir que ces stages de formation « visent à outiller les forces de sécurité des méthodes et techniques de gestion et de contrôle de l’immigration illégale, de la criminalité transfrontalière à travers notamment la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petits calibres, de munitions, des explosifs, des substances chimiques, biologiques et radiologiques, des trafics d’êtres humains, l’exploitation et le trafic des espèces protégées, le trafic de la drogue, de faux médicaments et de véhicules volés. »
Dans son intervention, le porte-parole des stagiaires a fait savoir que les gendarmes ne sont pas les seuls à avoir bénéficié de cette formation : « Bien que le partenaire du projet est la gendarmerie nationale, le stage a été ouvert aux agents impliqués dans le contrôle frontalier dont la police des frontières», a es et la douane. Il a été question de renforcer les capacités de la gestion des frontières, la synergie du travail, qui sont si importantes pour la sécurité. Cette formation était en théorie et en pratique. L’immigration irrégulière est un phénomène complexe qui constitue pour tous les agents impliqués un véritable défi, surtout en sachant qu’il peut être lié à d’autres activités de criminalité frontalière. »
Selon l’ambassadeur de l’Espagne en Guinée, José Leandro Consarnau Guardiola, cette formation s’inscrit dans le cadre du projet Blu-Sahel : « Le déroulement de cette formation dans le cadre du Blu-Sahel, montre l’importance que nous accordons au phénomène de la migration, mais surtout à la formation des officiers dans le domaine de la sécurité en Guinée. Je suis particulièrement heureux que dans cette formation se trouvent rassemblés les trois corps que la douane, la gendarmerie et la police. »