Transféré au Teungueth FC alors qu’on le prédestinait à un championnat européen, Mohamed BANGOURA “Yorobo” était vu comme l’un des plus grands espoirs du football guinéen après son CHAN abouti en 2020. Ses moments de galère, son transfert avorté, les différences entre son ancien et son nouveau championnat, le Syli… Confidences
Titulaire dans le couloir gauche de l’équipe guinéenne tout au long du CHAN 2020 qui a vu la Guinée ramené une médaille de bronze, Mohamed BANGOURA a marqué les esprits. D’aucun le voyait déjà dans un grand club européen pendant que d’autres l’imaginait définitivement dans les rangs du Syli A. S’il a bien effectué quelque piges avec l’équipe senior guinéenne, il a fini par rejoindre Teungueth FC, le club champion du Sénégal alors que tous les médias guinéens l’envoyaient en Espagne et en Turquie. Mohamed BANGOURA, celui qu’on surnomme tendrement “Yorobo” est revenu sur ces différents chapitres de sa carrière.
Un transfert avorté…
Après le CHAN, j’ai quitté le CIK pour rejoindre un autre club. C’était en Turquie et pas en Espagne comme les gens le disaient. Mais à la dernière minute, les deux parties ne se sont pas comprises. Mon agent m’a donc proposé de rejoindre Teungueth, un très bon club pour continuer d’évoluer et en attendant d’autres opportunités.
Un championnat très physique…
Je suis ici au Sénégal depuis des mois donc. J’ai découvert un autre championnat qui est vraiment différent de celui de la Guinée qui est beaucoup plus technique. Mais ici, c’est vraiment costaud, un championnat très physique, beaucoup de duels. Ça travaille beaucoup ici. J’ai joué mes deux premiers match pour Teungueth en tant que titulaire. Comme toujours j’essaye d’aider mon équipe du mieux que je peux. C’est pas facile mais je m’en sors bien jusque-là.
Le besoin de changer d’air…
J’ai joué très tôt en Guinée. Pour différents clubs et je pense avoir déjà tout montré là-bas. Je devais essayer quelque chose de nouveau, un autre challenge, changer d’air. Le Sénégal a été un choix logique pour moi et je ne regrette rien aujourd’hui, puisque je continue d’apprendre avec un très bon coach.
Je pense au Syli…
Comme tout footballeur guinéen, je pense au Syli. Je rêve de défendre à nouveau nos couleurs. Je suis prêt à tout donner sur le terrain, comme je le fais d’habitude. J’attends avec impatience ce jour où on me fera appel.
Propos recueillis par : Ibrahima Kalil KOUYATÉ @JeuneElhadj