Maître Alpha Amadou DS Bah, vice-président de l’OGDH et l’un des avocats des victimes du massacre du 28 septembre 2009 croit à la volonté du CNRD et du gouvernement de la transition d’organiser ce procès.
Le séjour en Guinée d’une mission de la cour pénale internationale, l’accélération des travaux de construction du bâtiment devant abriter le procès et la formation des magistrats qui a déjà débitée, sont entre autre les raisons qui justifient la position de l’avocat.
“Aujourd’hui il y a une grande accélération du processus avec l’arrivée du CNRD. Les choses ont beaucoup annoncé surtout ces derniers mois, contrairement au temps d’Alpha Condé, qui est resté au pouvoir pendant 11 ans mais qui n’a jamais tenu ses promesses par rapport à l’organisation de ce procès”, se félicite t-il.
Les attentes sont nombreuses chez les avocats selon Maître Alpha Amadou DS Bah. C’est notamment la participation de l’ensemble des victimes et la transparence dans le processus. “Nous ne voulons pas un quelconque compromis avec qui que ce soit”, prévient l’avocat.
Il souhaite par ailleurs que l’aboutissement de ce procès soit le déclenchement d’une lutte contre l’impunité en Guinée.
“Nous voulons que ce procès soit le début d’une lutte réelle contre l’impunité. Nous voulons que tous les accusés qui sont renvoyés devant les tribunaux puissent comparaître et qu’ils soient confondus aux faits qu’ils ont reproché en tout cas s’ils ont reconnu coupables qu’ils soient sanctionnés et que les victimes soient sécurisées”.
La particularité du procès du massacre du 28 septembre, c’est le fait que tous les accusés sont des hautes personnalités selon Maître DS Bah.
C’est pourquoi, l’avocat exhorte les autorités à prendre toutes les dispositions pour contrecarrer une quelconque tentative d’influencer la justice.