Le Conseil des ministres de ce jeudi 7 juillet 2022 a décidé d’engager plusieurs réformes dans le secteur de l’Éducation avec une part budgétaire de 12 à 15%.
Ces réformes s’inscrivent dans le plan stratégique de l’Éducation pour la période 2022-2025. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Dr Diaka Sidibé, explique que ce plan est une suite donnée à la demande du président de la Transition «d’accorder une priorité accrue au secteur de l’Éducation, de la formation et de la recherche pour consolider l’approche sectorielle en vue de contribuer à un développement du système éducatif.»
Ainsi le Conseil a d’abord décidé, pour l’Enseignement Pré-universitaire, de garantir l’accès à l’éducation préscolaire, primaire et secondaire de qualité, d’améliorer la qualité de l’offre de l’éducation et de la gouvernance. Ensuite, trouver un mécanisme d’accompagnement des élèves en difficultés scolaires.
Au niveau de l’Enseignement technique, il s’agira d’apporter un regard au cadre légal et à la gouvernance en réformant toutes les institutions nationales. Le Conseil a décidé également de la prise en charge de la construction des infrastructures, la mise en place de la connectivité et la transition numérique.
Il faut ajouter l’accroissement des capacités d’accueil des universités et l’intégration de l’innovation dans le système d’enseignement supérieur, relancer et revaloriser la recherche.
Il a été décidé aussi de revoir le profil de l’enseignant. Désormais, seules les personnes disposant d’un titre de master et ou de doctorat vont enseigner dans les universités.
Enfin, le conseil a décidé de porter dans un premier temps, la part budgétaire dans le financement de l’éducation de 12 à 15%.