La CEDEAO a réitéré son choix sur le ghanéen Mohamed Ibn Chambas, en qualité de facilitateur dans la crise guinéenne. Le coordinateur de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée s’est réjoui du choix mais tout en espérant que le missionnaire de l’institution sous-régionale sera à la hauteur de leurs attentes.
«La Guinée appartient à une communauté. Nous n’évoluons pas en notation. Même ceux qui sortent dans une organisation se retrouvent dans une autre. Maintenant, nous avons demandé un facilitateur de la CEDEAO et la Guinée elle-même fait partie de cette organisation. Donc le médiateur qui a été désigné, qu’il soit Sénégalais, Malien, Burkinabé ou Guinéen, pourvu qu’il ne réponde aux orientations de la CEDEAO et ne soit pas sous les injonctions des parties prenantes aux dialogues. Nous, nous ne décidons pas de qui il faut designer», a exprimé Joachim Baba Millimouno.
La volonté des acteurs politiques et sociaux sont ‘’indéniables’’, a martelé le membre du bureau politique de l’Ufdg : «En terme de dialogue il n’y a pas mieux que nous. L’expérience c’est la somme des échecs et des victoires que vous en tirer. Donc on a tiré les différentes leçons lors des dialogues. Voilà pourquoi nous avons exigé qu’il y ait un facilitateur.»