À la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle du 28 décembre 2025, l’attention se tourne désormais vers la Cour suprême, chargée de publier la liste officielle des prétendants validés. Mais une question suscite déjà l’intérêt : qu’advient-il de la caution versée par les candidats dont le dossier est rejeté ?
Le Code électoral guinéen encadre clairement cette procédure. Tout candidat à la magistrature suprême doit, dans les deux jours suivant sa déclaration, s’acquitter d’une caution fixée à 900 millions de francs guinéens, déposée auprès du Trésor public.
Selon le texte, « la caution des candidats non retenus est remboursée dans un délai n’excédant pas sept jours à compter de la date du rejet de la candidature ». Cette disposition vise à garantir l’équité du processus électoral et à éviter toute perte financière injustifiée pour les postulants recalés.
Pour les candidats admis à concourir, le Code électoral prévoit un régime différent : « le montant de la caution est remboursé au candidat lorsque celui-ci totalise au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour ».
Autrement dit, les candidats non retenus récupèrent intégralement leur caution dans un délai maximum de sept jours, tandis que ceux engagés dans la course devront franchir le seuil de 5 % pour en bénéficier. Une mesure qui, selon plusieurs observateurs, vise à responsabiliser les prétendants à la magistrature suprême et à préserver la crédibilité du scrutin présidentiel.
