Invité de ”l’Afrique matin”, chez nos confrères de la RFI ce mercredi 7 septembre 2022, le ministre de la justice guinéenne, s’est de nouveau exprimé sur l’organisation du procès des massacres du 28 septembre 2009. Alphonse Charles Wright a laissé entendre que les toutes personnes impliquées dans ce dossier seront entendues.
Dans sa communication le Garde des Sceaux a fait savoir que l’État guinéen a «la ferme volonté» d’organiser ce procès des événements douloureux qui avaient coûté la vie à plus de 150 guinéens, avec une dizaine de femmes violées.
«Ce que je peux vous dire, il y a des personnes qui ont été mises sous mandat de dépôt et d’autres sous contrôle judiciaire . Toute personne dont la justice aura besoin va se présenter conformément aux règles et procédures dans le strict respect d’un procès juste et équitable», a martelé Alphonse Charles Wright.
Selon le patron de la justice guinéenne, ce procès est une occasion pour chaque guinéen de venir se défendre: «Je ne vois pas de raison que M. Dadis ne puisse pas constitué un avocat pour venir se défendre des accusations portées contre lui, surtout qu’il bénéficie de la présomption d’innocence. Ce qui reste clair, toutes les personnes placées sous contrôle judiciaire comparaîtront. Vous avez vu tout récemment le cas de Tiégboro ( Ancien secrétaire général du service anti drogue et proche de Dadis ndlrd )qui a voulu quitter le pays alors qu’il était sous contrôle judiciaire, il est interdit de sorti du pays aujourd’hui. C’est pour vous dire que la volonté de l’État, c’est de ne pas voir un procès à l’absence des accusés.»
A date, seulement trois(3) sont en détention sur les quatorze (14 )personnes inculpées dont l’ancien chef de la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara. Pourtant le souhait victimes est la comparution de toutes les personnes impliquées dans l’affaire.