Après la proclamation des résultats du baccalauréat unique session 2019 avec un faible taux de réussite par rapport aux deux dernières années qui ont connu plus ou moins de succès, les Directeurs communaux de l’Education de Conakry tentent de situer les responsabilités, même si, selon eux, l’année 2019 a été tumultueuse.
Ces responsables du système éducatif à la base se penchent déjà sur comment minimiser ce taux élevé d’échec à travers la conjugaison des efforts et identifier les problèmes en vue de trouver les solutions appropriées.
Pour Fodé SYLLA, DCE de Dixinn, comme Ibrahima YATTARA, celui de Kaloum, l’année 2019 a été une année tumultueuse et selon eux c’est ce qui justifie le faible taux d’admission aux examens cette année : « Le Chef de l’Etat avait affirmé récemment que le système éducatif guinéen était malade et qu’il faut le sloigner. Il a parfaitement raison. Il faut des réformes courageuses pour pallier ce problème. Il y a eu cette année trop d’échecs. C’est une responsabilité largement partagée.»
Dans la commune de Matoto, malgré ce faible taux d’admission, deux lauréats sont sortis. Dans 21 mille 234 inscrits, seulement 5 mille 335 sont admis. Le Directeur communal de l’Education de Matoto s’est dit galvanisé malgré tout : « Matoto se félicite de ses résultats, malgré ce faible taux de réussite sur le plan national. Mais nous avons eu deux lauréats avec un pourcentage de 25℅.»
Ces résultats obtenus cette année sont loin d’être les attentes des autorités. Pour ces responsables du système éducatif guinéen, l’année 2019 a été tumultueuse, pour cause à cause des perturbations enregistrées. A Dixinn, Kaloum, Matam et Kaloum par exemple, les constats sont similaires par rapport au faible taux de réussite.
Dans un passé récent, le Chef de l’Etat avait affirmé que le système éducatif guinéen est malade et qu’il faut le soigner. Comme pour dire que chacun devrait jouer sa partition afin de qualifier davantage la qualité de l’enseignement de la base au sommet.
Mounir Dogomet Barry pour Guinee360.com