L’audit des comptes publics entamé par le président de la transition le Colonel Mamadi Doumbouya, fait réagir les cadres du RPG arc-en-ciel. Souleymane Keita, membre du bureau politique national de l’ex parti au pouvoir soutient cette démarche des nouvelles autorités.
L’ancien député qui tente de blanchir l’ancien régime, trouve qu’il n’y a rien d’anormal que des gens qui ont géré à un moment donné rendent compte de leurs gestion.
«Nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons dénoncé la corruption, le clientélisme et beaucoup de maux dont le pays souffre notamment la justice. Arrivé au pouvoir, le président Alpha Condé en a fait son cheval de bataille», explique t-il.
Concernant les critiques formulées par l’opinion à l’endroit de la justice guinéenne accusée d’avoir été au solde de l’ancien régime d’Alpha Condé, Souleymane Keita se défend.
«Il a créé les conditions pour permettre aux magistrats de bien faire leur travail. S’ils ne l’ont pas fait, il y a des lois qui définissent ce qui doit être fait au cas où un magistrat rate sa mission», indique l’ancien député.
«Pour la gabegie financière, le détournement ou autres, nous attendons qu’on le prouve par des actions qui vont commencer. Ceux qui ont gouverné sont là, nous avons conquis et exercé le pouvoir, le principe voudrait que nous gouvernions avec nos hommes. Mais le président dans sa largesse a géré avec beaucoup de problèmes», a-t-il avoué.
Un mois après la prise du pouvoir par l’armée, ceux qui se sont mêlés dans la gestion d’Alpha Condé sont contraints de rendre compte de leur gestion.
Dans l’émission “On refait le monde” sur Djoma, Souleymane Keita annonce qu’il s’y oppose pas. Mais ce qu’il ne comprend certainement pas, c’est de vouloir tout ramener sur les cadres du Rpg arc-en-ciel.
«C’est tout a fait normal que des gens qui ont géré soient emmené à rendre des comptes. Mais ce n’est pas seulement le Rpg qui a gouverné, nous avons géré avec des gens qui ne voulaient pas voir le Rpg et qui étaient dans le système», révèle l’ancien conseiller d’Alpha Condé.
