Lors d’une rencontre ce jeudi 05 juillet à son siège, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah s’est prononcé sur le mot d’ordre de grève lancé par l’inter-centrale CNTG-USTG.
Il a dénoncé une mise à l’écart du SLECG et demandé à sa corporation de rester neutre face à cette situation: “Nous n’avons pas été consultés. Nous ne nous en mêlerons pas. En tout cas le SLECG continuera ses activités! Nous invitons tous les enseignants à continuer à corriger les épreuves du Bac, que le secrétariat se poursuive normalement pour que les résultats soient donnés à temps opportun. Nous invitons également tous les enseignants à ne pas respecter ce mot d’ordre de grève qui n’est pas lancé par le SLECG.”
Dénonçant ainsi l’augmentation du prix du carburant de 8000 GNF à 10000 GNF sans mesures d’accompagnement, le secrétaire général du SLECG a par ailleurs qualifié l’acte de l’inter-centrale d’opportunise. “Pour nous, l’inter-centrale devrait se battre au moment où le baril était à 27 dollars, c’est en ce moment qu’il devait insister au près du gouvernement pour baisser le prix du carburant. On pouvait fixer en ce moment là jusqu’à 2500 GNF le litre à la pompe, mais ce qui n’a pas été fait, ils ont monnayé cela avec de l’argent. Maintenant que le prix du baril est allé jusqu’à 70 dollars, ils font une grève. C’est parce qu’ils veulent de l’argent comme ils ont l’habitude de le faire. Donc nous on ne s’inscrit pas dans cette logique.”
C’est pour cela que la première personnalité du SLECG a demandé à “tous les enseignants de se replier, de ne pas s’intéresser à ce mouvement de grève“. Et de demander à l’Etat de trouver une solution, “parce que quand le prix du carburant augmente, c’est le niveau de vie qui va être affecté“.