«Nul n’a le monopole du devoir patriotique, mais nos alliances et coalitions qui représentent plus de 95% des suffrages exprimés ces dernières années en Guinée et le CNRD ont en partage la responsabilité de l’équilibre de notre nation (…)»
C’est cette affirmation de Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG lors de son compte rendu de la réunion des quatre coalitions politiques qui rejettent les facilitatrices nationales, qui a irrité la colère du responsable de la communication du PEDN.
Mohamed Cissé qui dénonce le manque de volonté politique des responsables des coalitions (ANAD, la CORED le RPG et le FNDC politique), parle de l’utopie dans leur démarche.
«Il faut apprécier d’abord l’existence du cadre, il faut apprécier la participation acquise de la CEDEAO et faire des propositions pour améliorer. Mais dire qu’ils rejettent ça veut dire qu’ils n’accordent aucune importance à quoique ce soit dans ce cadre. Dire maintenant qu’ils représentent 95% de l’électorat c’est de l’utopie politique», répond-t-il.
Mohamed Cissé pense qu’il y a un agenda caché derrière la démarche des quatre coalitions politiques. Plus loin, le responsable de la communication du PEDN voit derrière ces agissements une idée de s’échapper à la procédure judiciaire engagée contre certains leaders politiques membres de ces coalitions.
«La préoccupation de ceux qui sont réunis n’est pas lié au dialogue. Ce qu’ils veulent c’est de mettre fin à toutes questions judiciaires parce qu’ils ne veulent pas qu’il y ait lumière sur ces questions là», a souligné monsieur Cissé.
Même si le gouvernement parvenait à satisfaire les préalables posés par ces coalitions, poursuit-il, ces responsables brandiront d’autres arguments pour empêcher que le dialogue se tienne, a dit Mohamed Cissé: «Pour nous ce n’est pas de bonne foi», tranche ce responsable du parti de l’Espoir pour le développement national.