Le porte-parole du gouvernement a rappelé ce lundi 5 septembre, les motifs de l’interdiction d’organiser les manifestations en Guinée par le FNDC déjà dissous. D’après Ousmane Gaoual Diallo, le combat mené auparavant par cette structure de la société civile, contre le tripatouillage de la constitution par le gouvernement d’Alpha Condé, a été un échec. Donc, les luttes pour un retour à l’ordre constitutionnel ces derniers temps n’ont pas de sens.
«C’est vrai au temps d’Alpha, le FNDC avait un projet, celui de lutter contre le tripatouillage de la constitution. Mais ils ont échoué, ce projet n’a pas marché», a laissé entendre le ministre Ousmane Gaoual Diallo.
«Aujourd’hui c’est quoi le projet du FNDC dissous?», s’interroge le porte-parole du gouvernement, évoquant en même temps la durée de la transition : «36 mois dans la vie d’un pays, n’est pas énorme. Manifester pour un retour à l’ordre constitutionnel, c’est une manière de ternir l’image de la transition. Ça n’a pas de sens.»
Interdiction des manifestations
Sur la décision du gouvernement d’interdire des manifestations sur les places publiques, Ousmane Gaoual Diallo a indiqué que le gouvernement n’a pas les moyens d’empêcher les drames dans la rue.
«On a aucun moyen de faire face et d’empêcher que les drames n’arrivent. Le gouvernement prend ses responsabilités et dit que c’est interdit. Et les gens disent non, nous allons quand même manifester. Si l’Etat dit que je n’ai pas les moyens de garantir les libertés sans que les drames ne surviennent, vous ne pouvez pas ne pas comprendre cela. En interdisant, le gouvernement anticipe en tenant compte de ses capacités. Il faut que les gens comprennent ça », soutient-il.