



«d’un point de vue politique, tous les Guinéens s’attendaient à cette augmentation. C’est une punition collective», affirme Dansa Kourouma.
Pour le président du Conseil national des organisations de la société civile, cette décision du gouvernement qui intervient à un moment où toutes les activités du pays tournent au ralenti est inopportune.
«économiquement et socialement, je trouve la procédure inappropriée et inopportune vu les difficultés auxquelles les Guinéens sont confrontés dans tous les domaines de la vie”.
L’argument avancé par le gouvernement quant à l’augmentation du prix du carburant n’est qu’une excuse selon l’activiste de la société civile qui affirme que «c’est inadmissible que l’État guinéen pour s’en sortir soit obligé d’augmenter le prix du carburant et que les bénéfices de cela soit utilisé pour combler un déficit budgétaire qui est causé par la mauvaise gestion des richesses nationales. C’est ce j’appelle le poids de la corruption alors que la Guinée a atteint le niveau de production de bauxite le plus élevé de son histoire et paradoxalement c’est à ce même moment que l’État ne parvient pas à augmenter son budget et son PIB par habitant.
Je pense que l’État doit trouver d’autres possibilités que d’accroitre la pression de la pauvreté. La raison d’être d’un gouvernement, est de mettre en œuvre les politiques sociales, économiques de nature à répondre aux besoins sociaux et diminuer la pauvreté sur la population».
Pour contrecarrer cette décision de l’État, le président du CNOSC compte mettre en place un document explicatif de l’utilisation rationnelle des différentes recettes générées par l’État dans tous les secteurs d’activités.



