Lors d’un point de presse au siège de l’USTG ce vendredi 5 juillet 2019, le premier Secrétaire général adjoint qui a participé à la 108e session de Genève au mois de juin dernier a apporté des démentis sur la récente sortie médiatique de dame Kadiatou Bah, membre de l’autre branche de l’USTG.
Les débats tournent autour de la reconnaissance et de l’invitation à cette grande session organisée par la CSI (Confédération Syndicale Internationale). La question qui taraude l’esprit de l’opinion nationale est de savoir ‘’quelle est la structure syndicale véritablement invitée à cette grande rencontre?’’.
Revenant sur la genèse de la situation, Aboubacar Soumah a révélé que les droits de l’USTG ont été ‘’confisqués et détournés’’ par le gouvernement pour des raisons non élucidées et prétextant qu’il y a le bicéphalisme au sein de cette structure syndicale. Cette attitude du gouvernement a été en faveur d’une autre structure qu’est la CNTG (Confédération nationale des travailleurs de Guinée), martèle-t-il.
Ce qui a poussé l’équipe dirigée par Abdoulaye Sow d’adresser une correspondance à la CSI (Confédération Syndicale du Internationale), à laquelle, elle est affiliée. Chemin faisant, cette structure internationale a répondu en accordant une accréditation à trois Secrétaires généraux de l’USTG : Abdoulaye Sow, dame Mariama Dalanda Barry, secrétaire générale adjointe et Aboubacar Soumah, premier secrétaire général adjoint.
« Lorsque nous écoutons les déclarations selon lesquelles l’Ustg n’a pas été reçue dans les commissions du travail, lorsque nous écoutons que c’est l’autre branche de l’USTG (dirigée par Abdoulaye Camara, Ndlr), qui a été invitée par la CSI (…), ce sont des faux propos. Si elle a pu joindre Genève, c’est à travers la CNTG », déclare Aboubacar Soumah, premier Secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG).
Au cours des rencontres à Suisse (Genève), la commission de la CSI a mentionné que « la seule organisation syndicale USTG invitée en Guinée à cette colloque, est celle dirigée par Abdoulaye Sow, soutient Aboubacar Soumah.
Dame Kadiatou Bah a pris la parole devant toutes les organisations syndicales d’Afrique pour poser la question à la CSI, afin de savoir pourquoi leur structure n’a pas été invitée. Dans sa réponse, la Confédération syndicale internationale a souligné avoir fait savoir à Abdoulaye Camara que le congrès tenu à Mamou par sa structure est ‘’illégale’’, rapporte le premier Secrétaire général de l’USTG.