Le Front national pour la “défense” de la Constitution (FNDC), a vu jour le mercredi 3 avril dernier au siège de la PCUD. En plus de ne pas être associé au mouvement, le Cnoscg estime que cette union de ses pairs de la société civile est prématurée.
«Nous (Cnoscg) n’avons pas été conviés. Pour ma part, c’est une rencontre à la fois prématurée, prétentieuse et populiste», résume Dr Dansa Kourouma.
Le président du Cnosg dit n’est pas être prêt à adhérer à ce front. C’est un espace ouvert, estime-t-il qui doit s’attaquer à une révendication bien définie tandis que l’organisation qu’il préside est à l’avant garde des révendications sociales. «Donc je ne vois pas qui va adhérer à quoi?», édifie Dr Dansa.
Le président du Cnosg indique que tout espace de rencontre devrait avoir sa raison d’être. Mais sur le plan légal, croit-il, ce front n’est pas une structure légale.
«Par conséquent, personne n’a à solliciter une adhésion. Ça devait être un communiqué qui devrait passer à la radio invitant tous les acteurs qui se sentent à l’aise dans cette révendication. Mais si d’autres personnes pensent que le front les appartient, j’assimile ça à un regroupement politique», persiste-t-il.
En ce qui concerne la lutte pour barrer la route à une éventuelle modification constitutionnelle, Dr Dansa Kourouma dit que tout le monde le fait, pas seulement ce nouveau front qui a vu jour dans la semaine en cours.
C’est un combat national, ceux qui se sentent à l’aise avec, portent le discours, et posent des actions. Ce n’est pas le fait d’être ensemble qu’on devient plus efficace.