Une semaine après le report de la première séance de négociation, pour la réalisation de certains préalables, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a suspendu les négociations avec le gouvernement, ce mardi 04 septembre 2018, à la bourse du travail.
Le SLECG dénonce la mise aux arrêts de l’un de ses chargés de communication, Amara Mansa Doumbouya, sur instruction du chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, pour des motifs méconnus du syndicat, qui ne souhaite d’ailleurs pas les savoir.
Selon le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, “Amara Mansa Doumbouya est poursuivi depuis très longtemps, sur ordre de ces autorités soit politiques, soit administratifs de l’éducation. Parce qu’il est tout simplement notre chargé de communication et il joue bien son rôle. Donc pour ces motifs il a été arrêté hier et aujourd’hui nous avons exprimé notre désarroi, notre regret par rapport à cette arrestation“.
C’est pourquoi face à cette situation le syndicat des enseignants a exigé à ce que leur chargé de communication soit immédiatement libéré ,sans quoi les négociations ne pourront être poursuivies. Ainsi, la partie gouvernementale se serait montrée solidaire avec le syndicat. Elle a demandé comme l’a exigé le SLECG, de suspendre les négociations en vu de permettre à la partie gouvernementale de mener des enquêtes et des négociations, pour que Amara Mansa Doumbouya soit libéré dans la journée, a expliqué Aboubacar Soumah.
Il assure par ailleurs qu’il n’y aura pas de crise cette fois-ci et confirme la “volonté du gouvernement à discuter avec nous, je crois qu’il y a la bonne foi, sinon ils nous auraient pas convoqués en ce moment-là, ils auraient attendu jusqu’à l’ouverture. Mais comme ils n’ont pas attendu jusqu’à l’ouverture, nous estimons vraiment que cette fois-ci le gouvernement a la bonne foi de négocier avec nous, pour que nous puissions trouver une solution à nos 8 millions, afin que l’école soit ouverte à la date fixée“.