Le président de l’ADC-BOC a fait des révélations ce dimanche 2 novembre sur le fonctionnement interne de l’assemblée nationale issue du double scrutin du 22 mars 2020. Cinq ans après avoir quitté ce parlement, il affirme que celui-ci était une assemblée monocolore.
Pour Ibrahima Sory Diallo, lors de la neuvième législature, c’est la mouvance présidentielle qui prenait toutes les décisions. Selon lui, cela s’explique par la décision des principales formations politiques à l’époque de bouder le référendum organisé par le régime d’Alpha Condé. “Les partis politiques de l’opposition ont boudé la compétition. Donc, on était minoritaire, il faut le reconnaître”, a-t-il déclaré ce dimanche 2 novembre 2025 à l’AG Fouti-Laffidi.
Il précise que “toutes les décisions venaient de la mouvance présidentielle au sein du parlement pour donner les orientations du vote”.

D’après le leader politique, cette situation est devenue un véritable problème pour les partis minoritaires de l’opposition. “Je ne pouvais pas du tout avancer. C’est pourquoi, d’ailleurs, mon ami Abdoulaye Kourouma a payé le prix de son comportement contre Amadou Damaro Camara président de l’assemblée nationale d’alors”, a-t-il souligné, rappelant que le président du Parti RRD Abdoulaye Kourouma avait fini par perdre son poste au sein du bureau du parlement.