Après plus de trois mois d’occupation du siège et des bureaux de l’UFDG par la police et la gendarmerie sur ordre des autorités, les militants de ce parti vont continuer à s’impatienter encore avant de reprendre leurs activités.
Suite à la plainte déposée par la direction nationale de l’UFDG, le procès avait été ouvert le 20 janvier 2021, au Tribunal de première instance de Dixinn, puis renvoyé pour le 03 février, pour décision finale. Et le juge a rejeté la demande formulée par les avocats du parti. « Le juge a constaté que la contestation relativement à l’ouverture des bureaux et le siège de l’UFDG est contestable(…) et donc conséquemment a rejeté notre demande de réouverture du siège et des bureaux. Cette décision est mauvaise en soit. Elle n’est pas conforme à la loi, mais elle ne nous surprend guère lorsque nous savons que la nature des dossiers que nous conduisons sont des dossiers à ramifications inexplicables », fustige Me Salif Beavogui.
Dans les heures qui suivent, à l’en croire, le pool d’avocats du parti va interjeter appel.