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Guinée, Burkina, Mali et Niger : la liberté de la presse étranglée par les juntes militaires

Par Mariame DIALLO
2 mai 2025 à 20:59
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Le dernier rapport de Reporters sans Frontières (RSF), publié ce vendredi 2 mai 2025, dresse un tableau préoccupant de la liberté de la presse dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment ceux en situation de transition militaire : la Guinée, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ces pays enregistrent un recul notable en matière de liberté d’informer, selon l’organisation.

La liberté de la presse en difficulté en Guinée

La Guinée enregistre une dégringolade significative dans le classement mondial. Classée 78e en 2024, elle perd 25 places et se retrouve 103e en 2025. RSF pointe du doigt le non-respect des engagements pris par les autorités de la transition. L’organisation dénonce “la répression de la presse privée, avec notamment la censure, la fermeture de trois grands médias à grande audience, l’enlèvement d’un journaliste toujours porté disparu”, ainsi que “le non-respect de la loi sur la liberté de la presse promulguée en 2010”.

Les journalistes menacés au Mali 

Le Mali, en transition depuis le 18 août 2020, voit également sa position se détériorer, passant de la 114e place à la 119e sur 180 pays. RSF souligne que l’instabilité politique et l’insécurité liée à la menace terroriste entravent gravement le travail des journalistes. Parmi les faits dénoncés figurent : “la suspension de Joliba TV fin 2024 par la HAC, la répression des journalistes, la volonté des autorités maliennes de restreindre les espaces de liberté d’expression”. RSF rappelle aussi les graves atteintes à la sécurité des professionnels des médias : “après l’enlèvement du reporter français Olivier Dubois à Gao en avril 2021, l’assassinat du journaliste Abdoul Aziz Djibrilla et l’enlèvement de deux de ses confrères en novembre 2023. La disparition en 2016 et la probable mort à la suite de torture dans les prisons secrètes de la Sécurité d’État du journaliste Birama Touré”.

Les médias sous pression au Burkina

Au Burkina Faso, la situation se dégrade également. Le pays passe de la 86e à la 105e place, soit une chute de 19 rangs. RSF évoque un climat d’intimidation croissante depuis les deux coups d’État de 2022. “Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré, la liberté de la presse s’est considérablement détériorée”, indique le rapport. Cette détérioration se traduit par “la suspension de médias, des exils forcés et l’intimidation des hommes de médias”. L’organisation dénonce : “La junte au pouvoir n’hésite pas à museler les médias étrangers : en 2024, au moins dix d’entre eux, dont Jeune Afrique, Deutsche Welle (DW) et The Guardian, ont été suspendus, pour une durée déterminée ou jusqu’à nouvel ordre. Le pouvoir intimide aussi les journalistes locaux, en témoigne la suspension pendant un mois de Radio Omega en août 2023. Une dizaine de journalistes burkinabè ont été contraints à l’exil depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré”.

Situation problématique au Niger

Au Niger, bien que le pays ait connu un coup d’État en 2023, la dégradation reste relative : il recule légèrement de la 80e à la 83e place. Néanmoins, RSF met en lumière plusieurs atteintes à la liberté de la presse. Le coup d’État de juillet 2023 aurait été “le catalyseur d’importantes violations”. L’organisation cite notamment “le retrait de l’autorisation d’exercice de la Maison de la presse par le ministère de l’Intérieur en janvier 2024”.

La chute de ces pays dans le classement RSF constitue un signal d’alarme. Dirigés par des régimes militaires, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et, dans une moindre mesure, le Niger, il est urgent d’engager sans délai des réformes structurelles et à garantir la sécurité des journalistes. Sans cela, c’est la construction d’une véritable démocratie qui risque d’être durablement compromise.

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