Préoccupé par la situation qui prévaut dans le pays susceptible d’entraver la paix et inquiétude sociale, l’Observatoire citoyen pour la gouvernance et la recevabilité (OCGR) va désormais faire le monitoring des déclarations des acteurs politiques incitatifs à la haine et à la violence.
En réaction aux grandioses mobilisations du front national pour la défense de la Constitution Fndc les 14, 15 et 16 24 octobre, les militants de la mouvance présidentielle se sont fortement mobilisés, jeudi 31 octobre, pour accueillir le chef de l’État de retour au pays après le sommet Russie-Afrique à Sotchi.
Conformément à l’itinéraire allant de l’aéroport au palais du peuple, à leur tour, ils ont exprimé leur soutien au projet de changement constitutionnel.
Dans ce contexte, l’OCGR publie, ce vendredi 1er novembre 2019, un rapport succinct d’observation de l’accueil du président Alpha Condé qui, selon lui, a regroupé des centaines de milliers de personnes et s’est déroulé de façon pacifique.
Sur le terrain, l’ONG déplore, entre autres: l’utilisation des véhicules administratifs, la présence de mineurs et des écoliers et la présence de certains représentants. Ainsi que des représentants des départements ministériels et d’autres services publics et la présence de certains militants du Rpg venant de l’intérieur.
Concernant, «la présence de quelques élèves le directeur exécutif de l’OCGR précise que ceux-ci n’étaient des manifestants, mais arrêtés aux abords de la rue pour observer.
En dépit du caractère pacifique de la manifestation, Ange Gabriel Haba relève quelques incidents. Des accidents ayant entraîné 9 blessés dont un état critique.
Il déplore aussi l’interpellation par les services de sécurité de 4 observateurs libérés après plusieurs heures de détention.
Dans un autre rapport sur les manifestations du Fndc les 14, 15 et 16 octobre 2019, l’OCGR relevait 9 morts, une centaine de blessés et l’utilisation des stupéfiants par les manifestants.
Préoccupé par la situation sociopolitique du pays caractérisée par des «discours violents et des messages haineux» sur les réseaux sociaux, dans les QG ainsi que sur la place publique, l’OCGR s’est donc engagé désormais à faire le monitoring des «discours et déclarations incitatifs à la haine et à la violence».
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