Après le putsch du 5 septembre dernier, le colonel Mamadi DOUMBOUYA, prête serment ce vendredi, en tant que Chef de l’État et Président de la transition. Ce matin, plusieurs médias nationaux et internationaux, sont présents au Palais du peuple pour la couverture de la cérémonie.
Il est 8 heures, nous sommes sur l’esplanade du palais du peuple. En ce jour de l’investiture du Président de la transition, les médias publics et privés, ont massivement effectué le déplacement, pour venir couvrir cet événement qui s’inscrit désormais dans les annales de l’histoire de la République de Guinée.
Arrivée, beaucoup de ces hommes de médias, se sont vus empêcher d’obtenir d’accréditations leur permettant d’avoir accès, au palais Roi Mohamed V, où l’événement est prévu.
Ces hommes de plumes, regroupés en groupe, sont partagés entre colère et indignation.
Un des journalistes très en colère, a fait savoir dans la foulée, qu’il est présent sur les lieux depuis 7 heures du matin. Jusqu’à présent, il peine à obtenir son accréditation. Pourtant, dénonce-t-il «à ma présence, on délivre les cartes aux autres.»
Sur place, nous avons constaté une dame distribuer des accréditations, à un groupe de journalistes de la RTG.
Interrogée, Amina CAMARA, responsable chargée à l’organisation depuis l’avènement du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRDC), estime que c’est très difficile pour eux aujourd’hui de voir au palais du peuple le nombre de journalistes qui se sont déplacés de toute la Guinée pour assister à cette investiture mais malheureusement, déplore la dame :« nous n’avons pas suffisamment de places, pour des raisons de sécurité.»
S’adressant aux journalistes non accrédités, Amina indique : « Il a fallu faire un choix et il faut accepter ça. Je tiens à transmettre toutes mes excuses au nom du CNRD à vous les journalistes.»
Par ailleurs, cette chargée à l’organisation aux événements du CNRD, a proposé aux journalistes de rentrer en contact avec elle dès le mardi «afin qu’on puisse bien les identifier pour voir comment nous allons procéder pour la prochaine fois.»
Mamadou Saïdou DIALLO