Poursuivi pour calomnie et diffamation à l’encontre du chef de l’Etat dans le contrat de cession du port autonome de Conakry, le secrétaire général de la section syndicale des travaileurs du PAC, Mohamed Cheik Chérif Touré a été mis en liberté.
«Mohamed Alpha Condé serait actionnaire dans la société Turque Albayrak. Et qu’il aurait même 30% des actions dans ladite société…par ailleurs,le président Alpha Condé serait en train de préparer son fils pour lui remplacer». En plus bref,voici des propos qui ont coûté chers au syndicaliste qui a été interpellé par la direction de la police judiciaire le 25 septembre dernier.
Lors de son procès ce lundi 1er octobre, le prévenu a été obligé de citer sa source d’information par le ministère public. Sinon, montrer les preuves de ses allégations.
En réponse, le prévenu a affirmé que «c’est un inconnu qui lui a donné l’information par téléphone. Au contraire, il ne pourrait pas identifier son informateur».
Les avocats de la défense eux, ont demandé la comparution du fils d’Alpha Condé, Mohamed Condé pour contredire ces «accusations» à son égard.
Quant à la partie civile, Cheik Touré devrait mériter une condamnation de 1 mois de prison et le versement d’un montant symbolique. Une façon de lui servir de leçon, ajoute le ministère public.
Après plus de 5 heures de débats, conformément aux dispositions des articles: 529, 447, 544 et 486 du code de procédure pénale et 364 du code pénal, le prévenu ayant fait 13 jours en prison déjà, est mis en liberté. Déclare madame le juge.