Les autorités ivoiriennes disent avoir détecté un cas de fièvre hémorragique Ebola, chez une Guinéenne âgée de 18 ans, arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août en provenance de la ville guinéenne de Labé (nord). Quelques jours après, la Guinée a exigé une reconfirmation auprès de l’OMS. Dans la soirée du mardi, un communiqué du gouvernement ivoirien a ainsi décidé de classifier cette patiente comme non-cas, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des pays à virus Ebola.
«Le gouvernement remercie à cet effet, les partenaires dont l’OMS ainsi que la République sœur de Guinée pour leur soutien et appui dans la gestion de cette situation dans ses toutes premières heures. La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs», a précisé le communiqué des autorités sanitaires ivoiriennes.
La Guinée, à travers l’Agence nationale de sécurité sanitaire, réagissant à cette déclaration, a trouvé cette excuse du pays voisin, la Côte d’Ivoire, normale. «L’erreur est humaine […]», a laissé entendre le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anss), lors d’une conférence de presse sur cette actualité, ce mercredi 1er septembre.
Le DG de l’ANSS, Sakoba Keita dit qu’il sera utile de tirer des leçons pour que ce genre d’erreur ne revienne plus. «Aujourd’hui, c’est le cas entre nous et la Côte d’Ivoire, il peut en être entre nous et d’autres pays, mais qu’on puisse régler le problème dans la fraternité et dans la coopération pour éviter de culpabiliser tel ou tel…», a-t-il confié aux médias.