A travers un courrier adressé ce lundi 30 avril à Aboubacar Soumah, l’Inspection générale du Travail invite les syndicalistes autour de la table de négociations ce vendredi 04 mai en vue d’ouvrir un «couloir de négociations» sur les 8 millions comme salaire de base que réclame le SLECG dirigé par Aboubacar Soumah.
Par la voix de son porte-parole, Mohamed Bangoura, le Slecg demande à l’Inspection du travail de revoir la forme du courrier, et n’exclut pas d’user de tous les moyens légaux, pour faire revenir le gouvernement à des meilleurs sentiments.
«On ne peut pas nous adresser une lettre officielle, dans laquelle on ne nous reconnait pas. Quand on adresse un courrier à une institution comme la nôtre, c’est au secrétaire général du bureau exécutif du SLECG et non à la personne d’Aboubacar Soumah. C’est le bureau exécutif qui a déclenché la grève, et non Aboubacar Soumah. C’est pourquoi nous avons rejeté le courrier. Nous ne sommes pas prêts, si jamais à la date du 04 mai, ils ne rectifient pas. Nous allons user de tous nos moyens légaux», déclare le syndicaliste.
A en croire M. Aboubacar Sylla, responsable à la syndicalisation, un courrier serait en rédaction pour demander au gouvernement de revoir la forme et à revenir à des meilleurs sentiments.