Le président Alpha Condé a dans une sortie médiatique chez nos confrères du JA, accusé les détenus politiques notamment les responsables de l’UFDG, d’être à l’origine des troubles politiques enregistrés dans le pays.
Interrogée ce mercredi 31 mars 2021 sur la question, le président du parti UMP par ailleurs député à l’Assemblée nationale, dit ne pas être étonné par ces paroles du président Condé. Boubacar siddigh Diallo demande au pouvoir public de faire la sérénité dans cette affaire .
«C’est pas étonnant lorsque celui là même qui vous accuse d’avoir commis un acte redit la même chose. Ils sont en prison parce que le président les accuses d’avoir semer les troubles. Donc pour moi, ce n’est pas étonnant qu’Alpha Condé ait répété ça», a-t-il lancé chez nos confrère d’Evasion Guinée dans l’émission ‘’le perroquet ‘’.
A la question de savoir si le discours du président Alpha Condé va impacter la décision du juge, le leader de l’UMP apporte des précisions.
«le juge même c’est quelqu’un qui est sensé être demain dans une juridiction capable de confondre ce président en cas de manquement. comment un simple discours peut le bouleverser ? Ça veut dire qu’il n’est pas un vrai magistrat au sens légal du mot. Un magistrat est la personne la plus sereine parcequ’il est au dessus de la simple logique humaine. Donc je ne pense pas qu’un simple discours puisse déranger un magistrat», explique t’il.
«le président ne peut pas simplement condamner une personne comme ça de façon légale. C’est au juge de le faire. La présomption d’innocence c’est dans la juridiction c’est pas vis à vis de l’accusateur», a-t-il laissé entendre.
Par ailleurs, Boubacar Siddigh Diallo interpelle la justice guinéenne à permettre aux détenus politiques d’être situer sur leurs sorts .
«La seule chose que je demande au pouvoir public, c’est de permettre à chaque détenu de comparaître devant un juge. S’il ne peut pas leurs accorder une liberté provisoire. Comme ça preuve contre preuve, le juge a l’instrument qui est la loi, qui est mise à sa disposition il va dire le droit et les détenus aurons des paliers de recours pour protéger leurs droits et leurs libertés»