La Guinéenne suspectée d’avoir transporté le virus Ebola en Côte d’Ivoire n’a aucune trace de cette maladie dans son corps. C’est ce qu’a indiqué le gouvernement ivoirien à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Dans un communiqué publié ce 31 août 2021, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a affirmé que les autorités ivoiriennes lui ont signifié qu’un second laboratoire a analysé les échantillons prélevés sur une patiente suspectée d’avoir Ebola et n’a trouvé aucune preuve de la présence du virus.
« Les analyses effectuées par l’Institut Pasteur de Lyon, en France, interviennent après de précédentes analyses conduites par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, qui ont amené les autorités du pays à déclarer le premier cas d’Ebola depuis 1994. Avec les nouveaux résultats obtenus par le laboratoire à Lyon, l’OMS estime que la patiente n’a pas eu la maladie à virus Ebola et de plus amples analyses sur la cause de sa maladie sont en cours », a indiqué l’OMS, avant d’ajouter qu’aucun contact de la jeune fille venue de Labé n’a présenté des symptômes de la maladie : « Le cas suspect est une jeune femme qui a voyagé depuis la Guinée jusqu’en Côte d’Ivoire. Depuis que la Côte d’Ivoire a annoncé la détection du cas, plus de 140 contacts ont été listés dans les deux pays. Aucune autre personne n’a présenté des symptômes de la maladie, ni n’a été testée positive à Ebola. »
L’annonce de la détection du premier cas d’Ebola en Côte d’Ivoire a amené l’OMS à mettre la main dans la poche afin d’empêcher la propagation de la maladie à virus Ebola. C’est pourquoi elle a débloqué 500 mille dollars de son Fonds de réserve pour les situations d’urgence pour soutenir la Côte d’Ivoire dans la riposte. Et 5 000 doses de vaccins contre Ebola qui étaient en Guinée grâce à l’OMS ont été envoyées à Abidjan sans compter la douzaine d’experts que l’Organisation a mobilisés pour la riposte.