La nécessité d’un dialogue politique et social est plus que jamais d’actualité en Guinée. Même si le gouvernement exprime la volonté de négocier avec les acteurs concernés, plusieurs formations politiques notamment de l’opposition y voient un manque de confiance.
L’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR) déclare avoir la volonté de participer à ce cadre de dialogue politique et social, mais trouve que cette main tendue ” est vide”. Pour Bouya Konaté, sa vocation est l’amélioration de conditions de vie et de travail des Guinéens.
Le candidat malheureux à la dernière présidentielle ajoute ceci : «Quelles sont les frustrations ? Qu’est ce qui ne va pas sur la scène politique ? Aujourd’hui le gouvernement à travers le ministre de la Citoyenneté, le ministre de la Justice, le ministre de la Décentralisation, ils devraient mettre une équipe en place pour rencontrer les leaders politiques, ceux de la société civile, les ONG aujourd’hui qui travaillent avec les collectivités décentralisées savoir quels sont les problèmes. Mais ça doit être une réconciliation, une discussion entre Guinéens, dans toutes les emprises pour qu’on puisse brusquement avancer » a-t-il conclu chez nos confrères de FIM.
Même si le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a invité les acteurs concernés à fournir la liste de leur représentants au cadre permanent de dialogue, certaines formations politiques de l’opposition extra parlementaire pourraient ne pas y prendre part.