Dans la soirée du vendredi 16 juillet, le ministère de la Justice a annoncé un régime de liberté semi surveillée pour des raisons de santé, en faveur de 5 responsables de l’Ufdg. Cette liberté est aux yeux du secrétaire exécutif de l’Ufr, une sorte de “farce” émanant d’Alpha Condé.
La libération d’Ousmane Gaoual Diallo, Mamadou Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Ibrahima Chérif Bah, certes provisoire, n’est qu’une [manière] pour démontrer à l’opinion internationale la volonté du président de la République de décrisper le climat sociopolitique dans le pays, poursuit le député Saïkou Yaya Barry.
Ce cadre de l’Ufr a exprimé sa joie suite à la libération de ces pairs de l’opposition même s’il estime que ceux-ci «n’ont été que des prisonniers d’Alpha Condé. C’est une justice aux ordres qui les a mis aux arrêts. On a pas de preuves, pas d’éléments qui les garde. La seule raison qui les garde c’est parce qu’ils contestent un élection, ils contestent la présidence d’Alpha Condé, c’est ce qui les musèle. Et c’est dans l’optique de phagocyter toute opinion qu’Alpha Condé fait cela. Ces cadres du parti, sont des prisonniers d’Alpha Condé. Il les libère quand il veut, d’aucuns, il les condamne à des lourdes peines, après il les amnistie et d’autres il les élargies partiellement. Il les utilise au bon vouloir», fustige Saïkou Yaya Barry.
«Aujourd’hui, la pression internationale est tellement qu’il se demande comment se débarrasser de ce fardeau qu’il s’est donné lui-même. En réalité, le pays a sombré en matière de démocratie. L’arrivée d’Alpha Condé a quand même fait reculer la démocratie dans notre pays. Et cela est inconcevable aux yeux du monde…»