Le procès d’Ismaël Condé, vice-maire de la mairie de Matam, s’est poursuivi ce lundi au tribunal de première instance de Mafonco. L’opposant poursuivi pour « offense au chef de l’Etat, diffusion et mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique », pourrait continuer son séjour à la maison centrale de Conakry.
Devant la barre, le vice-maire de Matam, poursuivi pour dans le premier temps, pour ” escroquerie entrave à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés, les concessions et d’égalité de service public et complicité, a la requête de Sékou Kaba et le second, pour offense sur la personne du président de la république, production, diffusion et mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique ” n’a pas tardé à nier les faits qui lui sont reprochés.
Le transfuge du Rpg arc-en-ciel et membre du bureau politique national de l’UFDG est vêtu d’un boubou de couleur bleu-ciel assis dans le boxe des accusés avec son coaccusé dans la première procédure, le maire de Matam Seydouba Sacko. Invité à se prononcer sur la première accusation, Ismaël Condé dit : «Je ne reconnais pas les faits. Mon rôle de vice-maire ne me permet pas d’attribuer un marché (…). Je ne suis ni signataire, ni attributaire, ni bénéficiaire du contrat. Lorsque la société que dirige Sékou Kaba est venue me voir, je l’ai aussitôt renvoyé vers le maire qui est le seul habilité à signer et attribuer un contrat», a-t-il dit.
Le ministère public, représenté par Joséphine Coly, a requis une peine de 7 ans de prison ferme au transfuge du RPG arc-en-ciel. C’est ainsi que la juge Djeinabou Donghol Diallo a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 08 juillet prochain.