Né en 1925 à Poredaka à Mamou, Diallo Telli l’un des plus illustres fils que la Guinée ait engendré fit ses études supérieures à l’école normale supérieure William Ponty de Dakar et à l’école normale de la France d’outre-mer à Paris où il obtint en 1951 sa licence en Droit.
Diplomate aguerri, Boubacar Telli Diallo de son vrai nom est nommé à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (AOF) à Dakar, poste le plus élevé occupé par un Africain de la période coloniale française. En avril 1957, il est nommé Secrétaire général de l’AOF.
A accession de la Guinée à l’indépendance en 1958, il est l’acteur majeur de l’adhésion de son pays a l’organisation des Nations unies. En 1964 à la création de l’organisation de l’unité Africaine, Diallo Telli est désigné Secrétaire Général de l’organisation, poste qu’il occupera jusqu’en 1972.
Arrêté en juillet 1976 à son domicile de Conakry, Diallo Telli est transféré au camp Boiro où il sera enfermé dans la cellule 52, torturé et la lettre D (diète) inscrite sur la porte de sa cellule.
Privé de nourriture et de boisson, l’illustre Diallo Telli meurt de diète noire (privation de nourriture et de boisson) le 1er mars 1977.
Toutes les gouvernances se ressemblant depuis l’independance,la Guinée n’a fait aucun progrès sur les plans des Droits de l’homme, de la Democratie et de la liberté d’expression.Ces obstacles plantent le pays dans tous les sens, au point qu’il faut à la Guinée,une refondation absolue de l’Etat.